Bernard MENEBOODE fût militaire pendant 25 ans de carrière. Puis il se retira à Clermont-Ferrant où il fût journaliste, et rédacteur en chef de la Gazette d'Auvergne, ainsi qu'imprimeur. À cette occasion, il fût cité dans une affaire publique de diffamation par le biais d'un article publié dans ce journal.

Bernard est né le 7 janvier 1801 à Cassel (Nord), et est décédé le 24 décembre 1879 à Clermont-Ferrand (Puy de Dôme).

Ascendance

Samuel François Bernard MENEBOODE est le fils d'Alexandre MENEBOODE (1759-1836), et de Reine LEYNAERT (1766-1844), domiciliés à Cassel. Il est le 6ème d'une fratrie de 11 enfants, dont Alexandre (1785-1867), l'ainé, et Winoc Joseph (1810-1866), le cadet.

Sa famille

Il épousa le 9 Mai 1842 Marie-Anne BOREL (1824-1889), originaire de Clermont-Ferrand, fille de Joseph BOREL (1784-1837), professeur de Mathématiques et de Rose Marguerite BARON (1797-?). Ils eurent trois enfants, dont l'ainé, François Gustave Camille, né le 4 avril 1843, fût aussi militaire.

Une carrière militaire

Enrôlé volontaire le 1er juin 1822 au 6ème régiment d'Infanterie de l'ex-Garde Royale, il est congédié le 1er juin 1830. Puis il rejoint la Garde Mobile du Puy de Dôme comme Gendarme en Janvier 1831. En 1849, alors qu'il était Capitaine d'habillement au 16ème régiment d'infanterie légère, il est nommé Chevalier de la Légion d'Honneur (Décret n°2472 du 10 Décembre 1849) après 26 années de service effectif et une campagne. Il prendra sa retraite le 24 Janvier 1855.

Imprimeur et Journaliste

Le 20 janvier 1873 il déposa à la préfecture une déclaration d'intention pour ouvrir une imprimerie typographique au 8 avenue Centrale, ce qui semble avoir été fait assez rapidement. En réalité il était surtout journaliste et dans ce cas le gérant d'une imprimerie montée par un groupe royaliste pour éditer La Gazette d'Auvergne. De nombreux incidents émaillèrent à cette époque la vie politique clermontoise. Le 9 novembre 1875, le Tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand condamna le rédacteur en chef de la Gazette d'Auvergne à trois cent francs d'amende pour publication de fausses nouvelles à propos d'un article paru en septembre qui avait signalé des désordres commis par des réservistes à leur passage à Pontmort. 

Il semble qu'il était plutôt bonapartiste, et il s'occupa aussi d'un autre hebdomadaire L'Ami de l'ordre, ce qui amena des problèmes avec ses commanditaires, et son remplacement par un autre gérant, MALLEVAL, en 1877. Son fils, Pierre Arthur, sera aussi imprimeur sur Paris.

Ses campagnes et batailles

Il participa à la campagne d'Espagne en 1823, et à celle de France en 1851.

Décorations

Légion d'Honneur : Chevalier (10 Décembre 1849)

Etat des Services

 Date  Corps Grade  Lieu
01/06/1822   6ème Régiment d'Infanterie de l'ex-Garde Royale Soldat  
11/05/1825  id Caporal  
12/08/1828  id Sergent  
01/06/1830  id Congédié  
21/01/1831   2ème Bataillon mobile de Gendarmerie Gendarme  
16/02/1831  id Brigadier  
02/12/1831  Compagnie de Gendarmerie d'Ille-et-Vilaine id  
02/05/1832 16ème Régiment d'Infanterie légère Sergent  
08/08/1832 id Sergent-Major  
25/02/1833 id Adjudant  
27/12/1833 id Sous-Lieutenant  
16/05/1837 id Porte-drapeau  
20/12/1839 id Lieutenant  
05/02/1842 id Capitaine d'habillement  
13/03/1847 id Capitaine de 1ère classe  
24/02/1855   Admis à la retraite  
15/08/1870 20ème Division Capitaine d'habillement  

   
Adresses successives

  • 25, Rue sous la Tour Notre-Dame, Clermont-Ferrand : 1841-1879

Sources